• Actualités du portage salarial
  • Fév 11, 2015
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L’esprit « start-up » : au cœur des nouvelles pratiques managériales

start-up management

Repenser nos méthodes de management

De notre côté de l’Atlantique, la France enregistre une hausse de 5,7% du nombre de chômeurs entre 2014 et 2013 (soit environ 190 000 personnes de plus), et la croissance pronostiquée par nos économistes tourne autour de 0,8% seulement cependant que les prix du pétrole ont chuté et que la baisse de l’euro doit permettre d’améliorer la balance commerciale.

De l’autre côté, l’US Bureau of Stastitics dévoile un taux de chômage pour le mois de décembre 2014 en baisse de 0,2 point, passant à 5,6%, et les estimations de la croissance pour 2015 gravitent autour des 3,1%.

Les raisons de cet écart sont évidemment multiples. Mais cela n’a pas empêché Emmanuel Obadia, ancien directeur marketing de plusieurs groupes informatiques internationaux de s’interroger, sur la part de responsabilité des pratiques managériales, dans la faiblesse de l’emploi en France. Il relève notamment les différences suivantes :

  • La gestion de projet à l’américaine, c’est un management factuel, « se coupant des émotions » ;
  • notre rapport au temps serait approximatif en comparaison des américains dont « les réunions démarrent et surtout terminent à l’heure » ;
  • l’échec n’y est pas vu comme étant nécessairement une tare.

Dans ce contexte, comment le management français est-il appelé à évoluer ?

Les tendances managériales dans la France de 2015

Comment identifier et donc valoriser les nouvelles tendances managériales en France ? Laurence Estival, journaliste spécialisée, s’est intéressée au sujet, et cite cinq réflexes souhaitables :

  • Tirer les leçons des historiens, en sachant notamment construire son action à partir d’une vision ;
  • Apprendre à expérimenter, tant en se nourrissant de son environnement qu’en ayant l’humilité de vouloir « tisser ensemble », pour reprendre la formule d’Edgar Morin que l’article cite ;
  • Adopter l’état d’esprit « start-up », i.e. « s’affranchir de la hiérarchie » en favorisant la transdisciplinarité et, partant, l’innovation ;
  • Agrandir ses équipes, ce qui passe par la valorisation anticipée des compétences supposées des salariés. À ce sujet, dans sa Faillite de la pensée managériale, François Dupuy en appelle à l’instauration de la confiance ;
  • Étendre son influence notamment en lançant des discussions : nous le disions dans un tout récent article, « la digitalisation des entreprises est en train de modifier [les] attributions » du manager, comme le souligne dans cet article un administrateur de Syntec.

Il est remarquable qu’au titre des cinq réflexes figure l’affranchissement de la hiérarchie, comme si cette dernière pesait défavorablement sur les résultats d’une entreprise. Qu’est-ce qu’au fond que d’avoir l’esprit « start-up » ?

Le portage salarial : un esprit start-up sécurisé ?

Si, schématiquement la start-up est une « entreprise innovante qui vient d’être lancée par ses fondateurs », ce qui fait sa différence managériale, c’est notamment « une organisation hiérarchique très horizontale, un mode de travail collaboratif et une prise de risques différente ».

Et s’il ne s’agit pas là de caractéristiques que favorisent les entreprises, grandes ou moins grandes,
à contrario, c’est exactement l’état d’esprit que les sociétés de portage salarial comme ACPI insufflent à leurs portés :

  • Organisation horizontale tout d’abord : il n’y a pas de chef. Mieux : le travailleur porté EST son propre chef et définit librement son agenda, ne rend compte qu’à lui-même ;
  • Un mode de travail collaboratif ensuite : ce que recherche la société porteuse, c’est de permettre au porté de se concentrer sur son activité core business. Aussi assure-t-elle elle-même le suivi administratif, comptable, fiscal et juridique ; ou encore des formations.
  • Une prise de risques différente enfin, car sécurisée : cela renvoie à la nature du lien contractuel qui, s’agissant du portage salarial, prend la forme du sacro-saint contrat de travail à durée indéterminée.

C’est dire qu’avec cette autonomie professionnelle choisie, le portage a encore de très beaux jours devant lui !

par le .

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