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  • Juin 1, 2012
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L’esprit FAB LAB : Les post de FS pour ACPI

FAB LAB ? Si ce mot a été inventé par Neil Gershenfeld professeur/ chercheur au MIT ( Massachusetts Institute of technology) à la fin des années 1990, quand il prêtait son lab et son matériel aux étudiants pour bricoler sur leurs projets personnels, il est devenu un symbole, une sorte de label revendiqué par tous ceux qui depuis pensent qu’innovation et création riment avec expérimentation, pédagogie de l’erreur, apprentissage par la pratique, partage des outils et mutualisation des compétences.

Tout un état d’esprit donc qui illustre bien le besoin de se réapproprier des technologies devenues trop chères et trop virtuelles mais aussi l’envie de pouvoir les manipuler, les bidouiller, les maîtriser pour créer de nouveaux outils, des objets-hybrides à tester, l’envie en somme de revenir au réel, à la matière, à la fabrique… Un esprit « Hacker », collaborateur/bricoleur/geek, dont l’envergure dépasse et fusionne entre elles les élucubrations conceptuelles du chercheur, les expériences «  out of the box » du laborantin, les modélisations et prototypages du « geo trouve tout » ingénieux bricoleur.

«  Pendant l’ère industrielle le marché a été peu à peu dominé par la production de masse : en proposant des produits conçus pour tous, la diversité de l’offre et le choix se sont réduits,aujourd’hui chaque garage peut potentiellement cacher une usine high tech. Le coût d’un employé travaillant dans une entreprise (classique) sur un projet est plus élevé que celui de gérer le même projet en ligne.Alors pourquoi solliciter cet employé alors que l’on peut aller chercher un expert sur une communauté en ligne ? Les communautés ne s’encombrent pas de structures lourdes, s’organisent autour de besoins et intérêts communs. C’est l’avènement d’un nouveau modèle industriel construit sur des petites cellules librement associées et des micro entreprises virtuelles et informelles. Les participants s’organisent au gré des besoins et des compétences. Peu importe pour qui travaillent les meilleurs ; si le projet est intéressant, les meilleurs le trouveront » voilà comment définit l’avènement de ce nouveau modèle de fabrication Chris Anderson dans un numéro de WIRED qui a fait sensation en 2010 : the new industrialrevolution.Les success stories issues de cette culture Fablab, liée aux technologies numériques et contributives,ont fait depuis leurs preuves, comme la techtactile conçue imaginée, prototypée par les petits génies du « garage »….

Aujourd’hui l’esprit Fablab symbolise donc cette innovation ascendante( voir le livre de Bernard Stiegler : le design de nos existences à l’heure de l’innovation ascendante) à laquelle s’est ajoutée l’ autre révolution numérique :l’imprimante 3Dsoit  la capacité de produire à la demande, sans moule, sans outillage et au plus près du lieu de livraison. Cet appareil projette par sa tête d’impression du plastique fondu et en bougeant dans les trois dimensions construit étape par étape n’importe quel objet… du «  fait main et sur mesure » en quelque sorte. Ces imprimantes 3D achetables en kit sur le web sont aussi à leur tour bidouillées, histoire d’aller plus loin dans  l’expérimentation…

Les communautés Fablab se sont multipliées dans tous les pays, élargissant leurs ambitions à tous les domaines. Certains plus risqués que les autres comme les manipulations bio technologiques ou biosynthétiques du vivant, avec le risque de faire sortir inopinément du  «  garage » une bactérie tueuse ! Mais les valeurs fondamentales de cet esprit Fablab  qui s’attachent à d’abord lutter contre les maux de notre siècle :l’uniformisation de la planète, la perte de liberté, misent plutôt sur le développement durable, le recyclage, la production locale, la personnalisation pour créer les success stories de demain.

par le .

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