• Actualités du portage salarial
  • Déc 4, 2012
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Stress au travail : une base de la négociation sur l’emploi et les salaires pour 2013

En temps de crise, l’augmentation de la charge de travail, la course à la rentabilité, le non-remplacement de certains départs, les économies d’échelle, le déploiement de nouveaux produits et services, la pression hiérarchique sont des événements ordinaires dans les entreprises. Ils conduisent cependant régulièrement une tension plus importante chez les cadres et les salariés soumis à cette pression.

Selon le sondage OpinionWay, « la surcharge de travail apparaît comme le premier facteur de stress pour 43% des salariés interrogés », ce taux grimpant à 50% chez les cadres (contre 42% pour les non-cadres) et à 46% pour les salariés du public (contre 42% dans le privé).

Les facteurs de stress peuvent être hiérarchisés de la manière suivante :
• 43% des salariés, lorsqu’il y a surcharge de travail ;

• 41% des salariés, en raison de la pression hiérarchique ;

• 32% des salariés, en raison de la situation économique de l’entreprise (sans compter leurs propres complications financières) ;

• 30% des salariés exposés à une ambiguïté des rôles et des responsabilités de chacun ;

• 29% des salariés à qui des atteintes d’objectifs sont exigés ;

• 27% des salariés soumis à des contraintes organisationnelles ;

• 20% des salariés directement soumis à la pression des clients.

Si ces résultats ne sont pas surprenant, il est à noter que le stress s’insère comme un élément à part entière de la négociation salariale dans le cadre, par exemple, d’une hausse de salaire ou le recrutement d’une personne supplémentaire.

Ainsi, 12% des salariés indiquent avoir déjà utilisé l’argument du stress pour obtenir des compensations de la part de leur employeur. Une hausse de salaire, des primes ou des avantages ont ainsi parfois été obtenu grâce à cet argument.

Compensations demandées contre le stress subi :
• 34% Répartition des missions / rôles
• 25% Valorisation ou reconnaissance du travail
• 23% Révision des objectifs ou de la productivité
• 21% Amélioration des conditions ou de l’environnement de travail
• 21% Simplification de l’organisation du travail ou des processus
• 21% Aménagement de la charge de travail
• 20% Négociation salariale

Comme on le voit, dans 21% des cas, l’argument stress permet d’obtenir une simplification de l’organisation du travail ou un aménagement de la charge de travail. Et dans 20% des situations, le stress est un plus dans la négociation d’une hausse de salaire. En complément, il est indiqué dans le Guide du Salaire 2013 de Juritravail qu’une hausse de salaire peut également s’obtenir par d’autres moyens.

De manière générale, il ressort de cette enquête, et dans la perception du stress en particulier, que le stress est un facteur de perte de moyens pour 65% des salariés.
Cette étude a été réalisée du 24 octobre au 5 novembre 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1.002 salariés, échantillon lui même issu d’un échantillon de 2.162 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Source : Opinionway : Le stress légal

par le .

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